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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 23:32

On a eu un mois de novembre 2013 très pluvieux, et le terrain n'était pas favorable pour les plantations d'ail, des fèves et des échalotes.

Hier après-midi, après une bonne période sans pluie (une dizaine de jours), j'ai testé le motoculteur dans le potager. Le terrain n'était pas gras et le motoculteur ne se bouchait pas. On pouvait travailler la terre comme au printemps. Cela faisait un mois et demi, que j'avais acheté les caïeux, bulbes ou graines. C'est peut-être trop tard, mais j'en ai profité pour tenter la plantation de bulbes d'oignons. D'habitude, je les faisait toujours au printemps. On verra bien.

Variétés:

  • Oignons: le classique "jaune paille des vertus"
  • Échalotes: Mikor, calibre 20/35. Elles sont peut être trop grosses
  • Ail: ail blanc thermidrome
  • Fèves: Aguadulce

Plantation:

J'ai remarqué l'an dernier, que les oignons étaient moins gros que d'habitude. J'ai vu sur ma bible du jardinier (Le rustica), que les oignons n'aiment pas la proximité des pommes de terre. Elles les empêchent de grossir. Du coup, je me suis intéressé à la cohabitation des 4 plantes prévues, j'ai fait un tableau qui résume cela, et je l'ai appliqué immédiatement. J'ai donc planté les oignons, échalotes et ail à l'entrée du jardin, et les fèves, le plus loin possible, au fond de mon petit potager.

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Plantations d'automne et d'hiver

Oignons:

J'ai commencé par les oignons, pour qu'au printemps les oignons se trouvent éloignés des futures pommes de terre.

D'abord, j'ai nivelé le terrain au rateau, ramassé les petits cailloux apparents et les petites touffes d'herbes. Puis j'ai mis à chaque extrémité un piquet m'indiquant la localisation du sillon. J'ai installé les planches pour éviter le tassement, et j'ai posé ma règle de 4 m sur la terre à 5 cm des piquets. Ensuite, j'ai mis dans cette règle, mon calibre de distance de 15 cm. J'ai enfoncé les bulbes de 2 cm en face les repères et devant la règle.

J'ai fait deux rangs espacés de 30 cm, et j'ai utilisé 25 bulbes par rangées, soit un espacement de 15 cm.

Echalotes:

J'ai remarqué qu'un pro du potager, faisait des billons très importants pour planter l'ail au sommet. Puis, j'ai lu que la raison est que l'ail n'aime pas avoir les racines dans l'eau. Je me suis dit que c'est peut-être bon aussi pour les échalotes, en tout cas, cela ne peut pas être mauvais.

J'ai donc fait un petit billon d'environ 10 cm de haut. J'ai posé le calibre au sommet, et j'ai planté les caïeux à 2 cm de profondeur, et espacés de 15 cm. J'ai planté 25 caïeux (500 g) sur un seul billon.

Plantations d'automne et d'hiver
Ail:

J'ai procédé de la même manière que pour les échalotes, mais avec deux billons un peu plus hauts (environ 15 cm) et espacés de 50 cm. J'ai réparti les caïeux sur les deux rangées, ce qui fait encore un espace de 15 cm sur le rang.

Par contre, pour la profondeur, j'ai appris qu'il ne faut pas trop les enfoncer. La pointe du caïeux, doit être au niveau de la surface de la terre.

Plantations d'automne et d'hiver
Fèves:

Il faut donc les éloigner des oignons, échalotes et ails.

J'ai utilisé la même méthode que pour les oignons, mais j'ai fait 4 rangs espacés de 40 cm. La profondeur était de 2 cm environ, et la distance entre les graines toujours de 15 cm sur le rang. J'ai utilisé la moitié de la boîte de 250 g, l'autre moitié sera pour l'année prochaine. Pour m'en souvenir, sur la boîte, je note toujours la date d'achat.

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1 juin 2013 6 01 /06 /juin /2013 00:32

Incroyable! Le potager à moitié vide au 1er juin 2013!

Il a plu et il a fait froid au moi de mai, comme un mois de mars très pluvieux. De nombreux records sont battus, et tous les ruisseaux débordent. On nous promet une amélioration dans 2 jours. Même la pelouse a du mal à pousser. Cette année 2013, il y aura bien quelques légumes, mais les rendements seront probablement faibles.

Les fournisseurs de plants n'ont quasiment rien vendu au mois de mai. Mes plants n'aiment pas rester trop longtemps à l'intérieur, mais ils sont encore utilisables.

Vivement la fin de la semaine prochaine, que l'on puisse chausser les sabots!

 

Potager bien triste
Potager bien triste
Potager bien triste
Mes plants ont eu trop d'eau après le repiquage, et sont restés trop longtemps à l'intérieur.

Mes plants ont eu trop d'eau après le repiquage, et sont restés trop longtemps à l'intérieur.

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28 avril 2013 7 28 /04 /avril /2013 14:41

La page concernant la plantation des oignons de Trébons a beaucoup de succès. Ceci m'encourage d'aller encore plus loin pour ce légume.

L'étape suivante est de produire des semences, car il est très difficile de se procurer des plants, et quasiment impossible pour les semences, même pour ceux qui habitent à proximité de la Bigorre.

En 2012, j'avais planté 50 plants d'oignon de Trébons, sur 2 rangs. On n'a pas tout récolté, et il restait 7 ou 8 oignons en bout de rangée qui ont passé l'hiver sans problème. On a eu de la chance, car nous n'avons eu que 3 jours de gel dans notre région. L'hiver précédent était beaucoup plus froid, et ces oignons n'aurait pas résisté.

Bref, en ce début de printemps, il y avait des cébars pour faire une bonne omelette. Mais, j'ai préféré les garder, afin de produire des semences. L'oignon fleurit, en général, la deuxième année. Chaque oignon s'est divisé en plusieurs parties, comportant chacune une tige et des feuilles. C'est au bout de chaque tige qu'apparaîtra une ombelle. Lorsque cette fleur sera sèche, on récupérera les graines, ce qui fera l'objet de la deuxième page.

Faire des semences d'oignons de Trébons (1/2)
Faire des semences d'oignons de Trébons (1/2)

Normalement, pour faire des semences, il faut au mois de mars planter de gros oignons très espacés (autour de 40 cm). Puis, tuteurer les tiges qui porteront les fleurs, sinon en un coup de vent, les tiges se cassent et la fleur périt.

Pour simplifier l'opération de tuteurage, j'ai planté 4 piquets dans les coins, installé deux traverses en bambou, et par dessus, posé et fixé un bout de grillage à moutons de 1 m x 1.50 m. Le tout est lié par des bouts de ficelle et de fil de fer.

Ainsi les tiges peuvent pousser facilement entre les mailles, et j'espère que le vent ne les cassera pas.

Probablement en juillet, je vais récupérer les fleurs pour finir de les faire sécher à l'ombre. Lorsque la fleur sera bien sèche, il suffira de secouer pour récolter les graines.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 13:37

Cette année, j'ai pesé avec précision la récolte des Dolwen, afin de comparer les plants "maison" et les plants du commerce.

J'avais fait 3 types de semis, 5 rangées de "roses" (fond rose dans le tableau), 5 rangées de "Dolwen maison" (fond vert + 1 gris), et 7 rangées de Dolwen achetées dans le commerce (fond bleu + 1 gris). Les plants maison furent réalisés à partir de la récolte précédente, et les plants du commerce étaient de bonne qualité, et non touchés par les fortes gelées.

Les rangées sur fond gris correspondent à la fin du semis pour chaque variété de Dolwen. Elles étaient nettement plus petites que les autres. 

Les résultats sont stupéfiants, et montrent bien que le rendement est fortement lié au calibre des plants. Car les plants maison étaient de calibre 40/50, et ceux du commerce 25/32 (voir article sur les calibres de PdT:  Semences de pomme de terre ).

Le tableau suivant résume la totalité de la récolte:

 Rendement pdt 2012

En ce qui concerne les roses, seule la dernière rangée a été pesée, et les 4 premières rangées sont donc extrapolées. Le but était essentiellement de comparer les 2 types de Dolwen.

 

Conclusion:

En choisissant de gros calibres pour les Dolwen, on peut augmenter la production de 21% de manière globale, et de 38% si l'on élimine les 2 rangées sur fond gris.

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 15:42

Les tomates se font attendre. La pluie et la fraicheur de juillet retarde leur maturité. Mais les haricots verts et les mangetout donnent bien.

Haricots-mangetout-sur-pied.jpg

 

 

 

Les mangetout sont facile à récolter avec le système de grillage (voir la page:  Semis de haricots verts et mangetout  ).

 

 

 

 

Haricots-mangetout-recolte.jpg

 

 

 

 

Là, c'est la seconde récolte, et il y en aura 2 ou 3 supplémentaires.

 

 

 

 

 

Haricots-verts-recolte.jpg

 

 

 

Ici, c'est la troisième récolte de haricots verts, et il en reste autant pour demain. Au total, on devrait atteindre la dizaine de paniers, pour 2 sillons de 4m semés à 15 jours d'intervalle.      

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 15:21

Après la récolte des 3 premiers sillons de pomme-de-terre, le 15 juillet, j'ai repiqué les poireaux sur cet emplacement. Je les avais semés en pleine terre, le 28 avril. Ainsi, on aura la récolte pour l'hiver, et un peu plus de place dans le congélateur.

Repiquage-poireaux.jpg

La distance entre les pieds est de 13cm, et entre les rangs de 25cm. Il faut arroser tous les soirs. Les poireaux ne craingnent pas l'eau froide du puits, les salades non plus. Jamais d'engrais chimique dans mon potager. Les poireaux supportent très bien, l'ajout de crottin, même frais, par dessus, et beaucoup plus tard.

Au premier plan, les échalottes sont bientôt prêtes à récolter. Au-delà des poireaux, j'ai repiqué également des salades semées dans les chassis. Elles sont protégées du soleil, le temps de la reprise.

Au pied du piquet, j'ai mis un pied de piment fort du Portugal que m'a donné mon gentil voisin.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 15:06

Je le savais, je l'avais lu, mais j'ai quand même voulu essayer (je ne suis pas béarnais pour rien!). Résultat, ils avaient raison, le purin d'ortie est déconseillé en pulvérisation sur les tomates.

IMGP3775

 

C'est un pied de coeur de boeuf en mauvais état. Les autres pieds sont beaucoup moins touchés, mais celui-là a pris double dose.

Les oeillets d'inde sont loin d'être en fleur pour éloigner les pucerons. Mais il vaut mieux quelques pucerons sur le pied de tomate, qu'une plante dans cet état.

Par contre, en arrosage, pas de problème, au contraire, c'est même très conseillé.

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 13:01

Après les tomates, il me reste à repiquer les aubergines en priorité.

IMGP3752

Par rapport à celles du commerce, elles sont plus petites, mais très enracinées. La reprise sera facile. Comme mes aubergines atteignent toujours 1,70m et plus, je dois laisser beaucoup d'espaces entre les pieds. D'habitude, je mettais 70cm d'interligne et 95cm entre les pieds. Pour récolter, c'était très juste pour passer, car je ne taille pas les aubergines. Cette année, j'ai mis 60cm d'interligne, et 65cm entre les plants. Cela sera très difficile de passer, lorsqu'elles atteindront leur taille maximum.

Pour repiquer, toujours le même principe, d'abord je détermine l'emplacement des lignes, puis je mets les planches sur le sol, puis les piquets et enfin les plants.

Pour terminer, un bon arrosage, suivi d'un traitement aux purins de prêle et d'orties mélangés.

Au fur et à mesure de la croissance, j'attache les tiges principales au piquet. Après une bonne reprise, dans 2 ou 3 semaines, je paillerai le sol avec de la pelouse.

 

IMGP3755.JPG

 

Après les aubergines, j'ai mis en place les deux courgettes, que j'achète chaque année. Je prévois beaucoup de place pour chaque pied de courgette, un cercle d'un mètre de diamètre. J'ai mis les deux pieds à un mètre du grillage de gauche, un mètre à partir de l'allée en béton, et deux mètres entre les deux pieds. Il reste un mètre par rapport au grillage du fond.

La rangée de piments doux des Landes, je la mets également à un mètre, à droite des courgettes. Puis j'ai mis 3 jolis pieds de tomate qui me restait entre les courgettes. Elles auront toujours leur mètre en taille adulte.

En attendant, que les courgettes grandissent, j'occupe le grand espace disponible par de la salade.

J'ai même mis un pied de potimaron (citrouille allongée), tout à fait au fond, dans le coin de gauche. C'est la première fois que j'en fais, et je ne connais pas trop, l'espace nécessaire.

Près de l'allée, à gauche, j'avais déjà repiqué 4 pieds de persil, qui ont poussé seuls dans les chassis.

Puis entre les piments et les aubergines, j'ai mis un rang de haricots verts (décalés de 15 jours avec un autre sillon).

 

 

IMGP3756.JPG

 

Pour terminer les repiquages, j'ai placé 7 pieds de choux-fleurs entre les oignons et les tomates. Les salades encore proches des choux, vont bientôt être consommées, et je pourrais installer un tunnel avec un filet anti-insectes très efficace pour les papillons. Sans ce filet, c'était impossible de faire des choux-fleurs sans traitement chimique des chenilles qui dévorent les feuilles à vitesses grand V. La chimie, pour moi c'est terminé. J'ai même cette année remplacé la bouillie bordelaise par des purins de prêle et d'ortie.

En deux jours, j'avais déjà des pucerons sur les pieds de tomates, et le traitement aux purins a semble-t-il été efficace. J'espère confirmer plus tard.

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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 20:56

Après la pluie diluvienne qui est tombée pendant 3 ou 4 jours, et le retour des belles journées, on peut revenir au potager. C'est le moment de tout repiquer, mais on va commencer par le plus important, le repiquage des tomates.

Image nu 1 

En hiver, je recouvre la terre avec de la pelouse, des feuilles de chêne, de la cendre et du crottin. Dès fin mars, je passe le motoculteur, puis fin avril, une seconde fois, pour bien incorporer et décomposer tous les végétaux. On voit ici les bandes laissées par l'engin. Ce n'est peut-être pas une bonne solution de tout hacher, car je détruis aussi la vie qu'il y a sous-terre, et notamment les lombrics. Regardez cette vidéo sur le travail des invertébrés filmés la nuit: link Mais, le terrain manquait d'humus pour faire du potager, et depuis 4 ou 5 ans que je pratique ainsi, ma terre est devenue excellente, et les légumes sont généralement beaux (sauf les carottes).

Avant de commencer à repiquer, j'essaie de simuler mes différentes rangées de légumes divers par des petits piquets de bois. Si je n'ai pas assez de place pour tout caser, je diminue tous les espaces, entre rangées et sur les lignes. C'est le cas cette année, j'ai tout compacté.

 

Image nu 2 

 

 

 

 

Ensuite, je casse la croûte que la pluie a créé, et je nivèle le terrain.    

Le dessus est sec, mais dessous, c'est très humide, et je ne peux pas marcher sur la terre. J'utilise ma bêche miracle à rallonge, et je reste sur l'allée centrale.

 

 

 

 

Image nu 3 

 

 

 

J'avais dit précédemment que je n'utilisais pas de cordeau. Eh bien, j'ai changé d'avis, depuis que mes oignons sont un peu en travers. Alors j'utilise deux petites cornières, que je peux ajuster facilement à 80cm d'écart. Habituellement, je mets 10 à 15cm de plus. Je place définitivement les planches de bois.

 

 

 

 

 

IMGP3742

 

 

 

 

 

 

Je marque la position des plants sur les deux lignes, avec de vieilles baguettes de soudure. L'espace sur la ligne est de 80cm également. L'an dernier, j'avais mis 90cm.

 

 

 

 

IMGP3743

 

 

Puis je fais un trou avec une barre à mine à la place des baguettes. Ensuite, je mets un piquet bois dans le trou. J'enfonce le piquet à la masse, jusqu'à ce qu'il arrive au terrain dur, c'est à dire 30 à 35cm de profondeur. Il peut faire du vent, mes piquets tiennent bien. Les piquets sont des carrés (avec des piquets ronds, les liens coulissent, et les tomates se retrouvent quasiment sur le sol) en pin non traités de dimension 32 x 32mm et 2m de long. Je les affûte à la scie sauteuse très grossièrement. Un piquet dure environ 3 saisons. Quand le pied est pourri, je raccourci le piquet, et je m'en sert pour les aubergines ou les piments.

 

 

 

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Quand tous les piquets sont en place, on peut repiquer.

 

 

 

 

 

 

 

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Au ras du piquet, je creuse un trou de 15 à 20cm de profondeur, et 10 à 15cm de diamètre. Je creuse, côté "Est" par rapport au piquet. De la sorte, le jeune plant n'aura pas son feuillage abîmé par le piquet, lors de rafales de vents.

 

 

 

 

IMGP3747

 

 

 

Cette année, je mets au fond du trou, une poignée d'orties hachées. Tous les scientifiques sont unanimes, l'ortie apporte un peu d'azote, et rend donc le pied de tomate plus résistant aux maladies. Mais souvent, ces mêmes personnes ne mettent pas d'ortie dans leur propre potager! L'efficacité, n'est donc pas évidente. Tout doit dépendre de la nature du terrain. Comme dans le mien, il y a beaucoup d'humus, cet apport d'azote supplémentaire doit être insignifiant. J'ai laissé plusieurs pieds sans ortie pour comparer.

 

 

 

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Puis je mets 1cm de terre pour recouvrir les orties, afin d'éviter un contact direct avec les racines.

 

 

 

 

 

 

IMGP3749

 

 

 

 

 

 

Je retire le pot en plastique, et je mets le plan dans le trou. Le terreau du plant, doit être 2 à 5cm plus bas que le sol.

 

 

 

 

 

IMGP3750

 

 

 

 

 

J'attache le plant, le plus haut possible au piquet avec du rafia naturel. Je coupe les feuilles qui touchent le sol, avec les ciseaux.

 

 

 

 

 

 

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Il n'y a plus qu'à arroser le pied en douceur.

Au final, j'ai mis 4 rangées (de 5 plants) de coeur de boeuf, et 2 rangées de tomates d'origine espagnole. Il me restait encore 3 jolis pieds que j'ai mis dans des coins, soit un total de 33 pieds. Il m'en reste encore 7 en dépannage.

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 09:33

Non, il n'est pas trop tard pour planter le meilleur de tous les oignons, celui de Trébons (n'oubliez pas de prononcer le "s" final). J'ai eu du mal à les trouver, car les plus grands distributeurs les ignorent complètement.

IMGP3694.JPG

 

 

C'est simple pour certains, mais nombreux sont les amateurs débutants qui sont très intéréssés par des explications accompagnées de photos à tous les stades de l'opération.

En premier lieu, je trie les plants, pour ne garder que les plus gros. J'en avais commandé 50, mais on m'en a servi près de 100. C'est mon voisin qui en profite!

Après avoir creusé un sillon de 4/5cm de profondeur, je pose ma règle (avec divisions de 15cm) derrière ce sillon. Puis je pose les plants en face les repères, avec la racine bien au fond du sillon.

 

 

 

 

IMGP3695.JPG

 

 

 

 

 

 

Puis je recouvre le sillon, pour maintenir les plants à leur place.

 

 

 

 

 

 

 

IMGP3696.JPG

 

 

 

 

 

 

Maintenant, je peux faire coulisser ma règle sous les premiers plants, et terminer mon sillon.

 

 

 

 

 

 

IMGP3697.JPG

 

 

 

 

 

 

Reste plus qu'à faire de même pour le sillon suivant espacé de 30cm, et arroser. Ces oignons seront bons à consommer en août, et ce ne sera pas trop tard!

 

 

 

 

 

 

Lien vers l'article du nouveau blog: Quand semer, repiquer et récolter les oignons de Trébons?

http://cricri64.com/2014/06/quand-semer-repiquer-et-recolter-les-oignons-de-trebons/

 

Lien vers l'article: Faire les semences d'oignons de Trébons

http://cm64.over-blog.fr/faire-des-semences-d-oignons-de-trébons-1/2

 

Autres travaux:

Préparation du purin de prêle:

IMGP3698.JPG

 

 

Pour la première fois, j'ai préparé du purin de prêle le 8 mai. Il n'y a qu'un seul endroit dans Gabaston, où on peut trouver de la prêle, mais il y en a beaucoup! J'ai pesé 2Kg de prêle sans les couper, et j'ai rajouté 20L d'eau du puits (sans chlore). Je mélange un peu tous les deux jours environ. La prêle se casse à partir du 4ème jour. Le 22 mai, soit 2 semaines après la préparation, je vais filtrer.

J'ai l'impression que dans le local où je fais le purin, il n'y a plus d'insectes, plus de mouches...Je confirmerai plus tard.

 

 

 

 

Décoction de prêle:

IMGP3700.JPG

 

 

 

Le lendemain de ma préparation du purin (il faut exactement 24h), j'ai prélevé 1,5L de liquide, que j'ai fait bouillir pendant 30mn dans une vieille casserole. Après refroidissement, je l'ai filtrée avec une passoire et du sopalin. Au début le liquide était vert clair, et après la décoction, le produit est devenu marron, mais il n'en reste plus que la moitié. Je vais l'utiliser bientôt en pulvérisation en diluant de 1/20ème à la place de la bouillie bordelaise. On verra les résultats!

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