Il paraît que la température du sol, doit être au minimum de 12° pour semer les haricots. Au mois de mai, quand on voit tous les tracteurs qui sèment le maïs, on peut y aller tranquillement pour les haricots. Pas besoin de mesurer la température!

Pour les haricots verts, je ferai un second sillon dans 15 jours. Un seul suffit largement pour les haricots mangetout, car le rendement est toujours très élevé.

Les mangetout sont des haricots à rames. J'ai essayé des filets, des grillages d'un mètre de haut superposés, des bambous, mais maintenant j'utilise un grillage à béton, avec de grosses mailles carrées de 20cm. La grille ne se déforme pratiquement pas, elle mesure 3,50m de long et 2,40m de haut. D'être grand, cela rend service pour la déplacer, sinon, il faut 2 personnes. Les piquets sont achetés dans le Jurançonnais, car ils sont utilisés pour les vignes. Ils sont chers, mais de bonne qualité, en pin traité pour une très longue durée. Ils mesurent 2,80m, et sont enfoncés d'au moins 30cm. Pour cela, je fais un trou conique avec une barre à mine, puis je frappe le haut du piquet avec une masse, en me mettant sur une échelle double. Puis j'attache la grille aux piquets avec 3 liens de fil de fer par piquet. Et enfin, je creuse un petit sillon au ras de la grille, et je sème un haricot tous les 10cm. C'est simple, car la maille fait 20cm, donc un haricot en face du fil vertical de la grille, et un haricot au milieu de la maille. Il suffit de recouvrir de 2cm environ, et d'arroser.

Pour les haricots verts, je fais toujours un petit sillon. Puis je pose à côté une règle sur laquelle j'ai marqué sur un côté des espaces de 15cm avec des marques rouges, et de l'autre côté des espaces de 13cm avec des marques bleues. Pour obtenir environ un espace de 8cm pour les haricots verts, j'utilise le côté rouge, et je mets un haricot en face les marques rouges, et un haricot au milieu. Cela fait exactement une moyenne de 7,5cm. Il ne faut pas recouvrir avec trop de terre, 2cm au maximum.

Autres travaux: second buttage des pdt

Actuellement, la pousse est très forte, et on ne peut pas retarder de plusieurs jours le buttage. Donc, dès que la pluie et le terrain le permettent, on butte pour la dernière fois les pdt. Après le buttage, je remets un peu de potasse dans le fond du sillon (deux petites poignées pour 4m), et je bine cette partie. Il faudra rapidement faire un premier traitement à la boullie bordelaise.

Transfert des plants dans les chassis froids

Dans ce chassis haut, je mets les plus grandes tomates, avec le pot bien enterré.

Second chassis, plus bas, avec tomates, piments et aubergines.

Troisième chassis avec choux fleurs (pas extraordinaires), aubergines et divers.

Après 3 binages pour stopper la croissance de l'herbe, il était temps de faire le premier buttage.

Pour le binage, j'utilise un manche télescopique, avec une serfouette à 3 dents (et une lame droite à l'opposé qui me sert uniquement à tirer les cailloux vers l'allée). Ce manche me permet de biner tout le sillon de 4m, tout en restant sur l'allée en béton. Je peux biner, même si c'est un peu humide. Lorsque c'est possible, je fais ce travail 2 ou 3 jours après une période de pluie.

Pour le buttage, j'utilise une serfouette triangulaire d'un côté, et avec 2 pointes de l'autre côté. La lame, c'est pour tirer la terre, et à l'aide d'une pointe, je relève délicatement les feuilles recouvertes de terre. Là, je suis obligé de marcher dans le sillon, mais après le buttage, je bine cette partie bien sûr.

Vue avant buttage. Quelques PdT sont en retard, mais tous les pieds sont sortis. Les points blancs, ne sont pas du gravier, mais des petites mottes sèches sur une partie humide.

Vue après le premier buttage. Il y en aura un second, lorsque les tiges feront 20cm de plus environ. Il faut éviter de le faire trop tard, pour éviter de casser les racines. Maintenant, il peut faire du vent, les tiges ne casseront pas.

Comparaison des semences achetées, et des semences maison:

Le résultat provisoire est évident. En haut, c'est les dolwen du commerce, et en bas, mes propres semences de la même variété, semées le même jour. Les tiges sont plus nombreuses et plus grandes. On verra à la récolte!

La météo était parfaite et la terre aussi, alors je me suis décidé à semer les pommes de terre. C'était un dimanche après-midi, mais pour moi, c'est tous les jours dimanche et d'ailleurs, je suis né un dimanche.

J'avais passé le motoculteur pour la deuxième fois de l'année, le 19 mars 2012. La terre était fine, mais humide en-dessous, car il a plu 10mm, il y a 4 jours.

Il ne faut pas beaucoup d'outils pour semer les PDT: un rateau pour niveler, des piquets pour repérer les sillons, une bêche, un panier pour ramasser les cailloux, et de l'engrais bio pour PDT(potasse, il y a des carrières d'exploitation de potasse au Congo, c'est un engrais 100% naturel).

Comme variété de PDT rose, j'ai choisi cette année des "chéries", à la place des "rosabelles". C'est simplement pour essayer autre chose, je n'était pas mécontent des "rosabelles". J'ai fait 5 sillons de 4m, avec 9 PDT par sillon.

Ici, c'est un plateau de "dolwen". Celles de gauche sont du commerce, et les plus grosses à droite sont mes propres semences faites à partir de la récolte de l'année dernière (il m'en reste encore près de 100kg à consommer). Je vais tester la différence des calibres. J'ai fait 5 sillons de mes semences, avec 7 semences par sillon, et 6 sillons des semences achetées, avec 9 semences par sillon.

D'abord, je ratisse sur un mètre de large environ pour niveler, je plante un piquet à chaque extrémité (70cm d'écartement entre les sillons), je fais un petit sillon rapide d'un piquet à l'autre sans cordeau (je n'utilise jamais de cordeau), puis j'approfondis le sillon. Je mets en place les PDT, puis une petite poignée de potasse entre chaque semence. Je recouvre avec la bêche sans tasser pour ne pas abîmer les germes. Enfin, je déplace mes deux planches, je bine grossièrement l'emplacement des planches, et je recommence, rateau, piquets, sillons...

Presque la moitié du jardin est occupée par les PDT. J'ai mis 4h30 pour tout semer et tout ranger: 5 sillons de roses (45 PDT), 5 sillons de semences perso dolwen (35 PDT) et 6 sillons de dolwen achetées (54 PDT). Total: 134 semences. J'ai utilisé la moitié de mon sac de potasse, je le terminerais entre les sillons, lorsqu'elles feront 10 à 20cm. Je bine assez souvent, surtout quelques jours après une forte pluie, tout en restant sur l'allée centrale. J'utilise pour cela un manche télescopique, qui me permet d'atteindre les 4m facilement. Ainsi, je ne tasse pas le terrain, je n'abîme pas les jeunes pousses et je peux le faire même si c'est un peu humide. Pour passer le phosphate de cuivre, je marche entre les sillons, mais tous les 4 ou 5 sillons. Je butte deux fois, la première à 5/10cm, et la seconde à 20cm, là je marche entre les sillons bien sûr.

Les oignons sont tous sortis et poussent rapidement.

Les échalottes ne sont pas encore toutes sorties, mais cela ne devrait pas tarder.

Dans notre région, la température minimale était autour de -10°C ces 10 derniers jours environ. Mon installation dans le hangar, s'est révélée insuffisante ou mal conçue. A l'intérieur, il ne faisait que 3°C. J'ai donc fait marche arrière, et j'ai tout rentré dans le sous-sol, dans la chaufferie ou la température est de 15°. C'est encore insuffisant pour la plupart des semis. J'ai remis en service mes deux petites mini-serres en plastique sans régulation de température, et ça marche très bien, puisque j'ai 20°C sous le couvercle.

Les semis se retrouvent sur une étagère escamotable, et devant une fenêtre exposée vers l'ouest (rien vers le sud au sous-sol). Je sais que pendant un mois, cela va convenir, mais ensuite, il n'y a pas assez d'éclairage.

C'est la première fois que j'utilise ce plateau en polystyrène, et je n'en suis pas satisfait. En effet, l'isolant n'est pas compatible avec un chauffage sous le plateau. J'aurais dû y penser avant! L'avantage, c'est de pouvoir le déplacer facilement, je pourrais le mettre à l'extérieur certaines après-midi, suivant la météo.

J'ai doublé pratiquement mes semis en réutilisant mon ancien système. Prudence!

Dans ces 2 barquettes, j'ai semé des tomates coeur de boeuf et des aubergines. Il faudra les repiquer dans des petits godets, mais c'est mieux pour l'enracinement.

Les mini-serres sont complètement fermées jusqu'à la levée des graines. Ensuite, j'ouvrirais les petits volets.

Ici les semis sont en godets, j'aime bien diversifier afin de minimiser les risques. Il y a 6 godets de choux-fleur devant à gauche, 2 persil, 1 ciboulette, 2 concombres (c'est un peu trop tôt, mais j'en referais plus tard) et 10 tomates d'origine espagnole derrière (graines maison de 2010, il n'y aura peut-être aucune levée).

Cette année, j'ai amélioré mon ancien système pour les semis. Je l'ai rendu bien étanche et plus facile à ouvrir. Avant, c'était une toile PVC simplement suspendue, pas du tout étanche, où la température avait du mal à monter jusqu'à 15°C, et sans thermostat de réglage. Or, il faut au minimum 20 pour les piments et les aubergines, et maximum 20 pour les tomates. J'ai donc rajouté un tapis chauffant plus grand (1,20m X 0,40m), et réglable. J'espère pouvoir stabiliser la température autour de 20°C.

Les semis à gauche dans le plateau blanc, sont sur le nouveau système chauffant à réglage thermostatique. A droite, l'ancien système sans réglage.

La mini-serre ouverte. Au-dessus, le toit du hangar est en partie transparent, mais la luminosité reste quand même un peu faible.

Dans ce plateau en polystyrène, j'ai semé de gauche à droite, des tomates d'origine espagnole (graines maison), des tomates coeur de boeuf (2011), des piments (maison) et des aubergines (2012). Dans chaque trou conique, j'ai mis 2 ou 3 graines.

Dans mon ancien plateau, j'ai semé dans un demi bac des tomates coeur de boeuf, et dans l'autre des aubergines.

L'an dernier, j'avais complètement raté les aubergines, probablement à cause de la température. Alors cette année, j'en ai fait selon 2 méthodes. Avec ces bacs, il faut repiquer assez rapidement, alors qu'avec le polystyrène on peut repiquer bien plus tard.

Le potager en hiver est vide. A gauche, je n'ai rien mis, ce sera pour les patates. A droite, j'ai mis de la cendre, du crottin de cheval, de la pelouse et des feuilles de chêne.

Les plantes liées aux tuteurs, sont des fleurs de lin, chargées d'éloigner les doryphores. L'année dernière, l'efficacité a été remarquable. Avant les fortes gelées de cette semaine, il restait quelques pieds encore un peu verts, mais là, je crois que je vais pouvoir tout arracher.

Vue d'en face. Les semis sont dans le hangar du fond. Les petits chassis recevront les jeunes plants, juste avant la mise en place définitive. Dans celui de gauche, j'ai peut-être sauvé un pied de persil.