Le chemin Henri IV est hyper-connu, et part du château de Franqueville à Bizanos, jusqu'au lac de Lourdes.

Voici un site qui résume son histoire: http://www.joelheraud-amity64140.fr/61399972

Ce chemin y est assimilé à un chemin "protohistorique", c'est-à-dire à une période entre la préhistoire et l'histoire.

• La préhistoire est définie comme la période comprise entre l'apparition de l'homme (-7 000 000 d'années) et l'apparition des premiers documents écrits.
• La protohistoire, correspond environ de -3000 à -500 ans avant notre ère, à la période de l'âge des métaux (cuivre, bronze et fer).
• Et l'histoire commence avec les premiers écrits, jusqu'à nos jours.

Ce chemin était donc au sommet des crêtes, car les plaines de part et d'autre, étaient très marécageuses, et donc avec de nombreux obstacles naturels. Pour traverser les rivières, il fallait souvent attendre la période favorable, et traverser des gués. Parfois quelques ponts en bois furent construits, mais leurs durées de vies n'étaient que très courtes. La construction des ponts de pierres n'a commencé qu'au XVI^ème siècle, et dans notre région certainement beaucoup plus tard. La plaine de droite correspond à la vallée du Gave de Pau, et celle de gauche à la vallée de l'Ousse. Notre parcours fut par conséquent, un grand axe de la communication entre Pau et Lourdes. C'était sûrement la voie qu'empruntait Henri IV durant sa petite enfance (de 1553 à 1561) pour aller de Pau à Coarraze.

Léo Lagrange Pau a décidé de le parcourir en trois étapes agrémentées chaque fois d'un petit plus.

1. La première partie, de Franqueville à La cabane de Beuste, suivie d'une soupe à l'oignon.
2. La deuxième, de la cabane de Beuste au restaurant La Roseraie à Saint-Vincent, suivie d'un repas avec la poule au pot.
3. La troisième, ira de Saint-Vincent au lac de Lourdes, et se terminera avec de nombreuses crêpes.

La partie 1, a été reportée à une date ultérieure, pour des raisons de météo.

Aujourd'hui, malgré une période excessivement pluvieuse, la météo était clémente: un ciel couvert mais sans pluie, et même avec quelques petites éclaircies de temps en temps. Le vent était faible durant le parcours, mais fort et froid seulement à l'arrivée.

Le départ de la deuxième partie, avait donc lieu à la cabane des chasseurs en haut de Beuste.

On s'attendait à parcourir des chemins très boueux, mais finalement non, nous étions tantôt sur des chemins caillouteux, parfois sur des sentiers terreux et herbeux, parfois sur des parties goudronnées, et bien sûr parfois on avait des zones avec des flaques d'eau profondes, mais facilement contournables.

Nous étions toujours en haut d'une crête, en majeure partie dans les bois. Les points de vues étaient magnifiques vers les Pyrénées, mais aussi vers les vallées des deux côtés du chemin.

A l'arrivée, la propriétaire du restaurant, nous a fait une petite présentation de La Roseraie, puis nous sommes passés à table. Le restaurant ne propose que des plats garantis 100% maison. Le kir au sirop de rose et la poule au pot ont été très appréciés. Cela nous a donné l'envie d'y revenir lorsque les roses seront en fleurs.

Lien du restaurant qui affiche tous les prix: http://www.restaurantdelaroseraie.com/

Lien vers la jardinerie: http://www.roseraie-barbary.com/