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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 18:31

Vous n'avez jamais randonné en montagne, mais cela fait partie de vos rêves, et si vous avez de l'appréhension pour votre première sortie, choisissez cette balade.

Cette randonnée de Artigues à Payolle dans la région de Campan, est un aller simple. Elle relie la vallée de la Mongie / Tourmalet à la vallée de Payolle / Aspin, par un chemin très facile, très large et quasiment à l'horizontale. Mais elle a tout de même demandé une préparation et une organisation, comme Léo Pau sait les faire.

Nous sommes arrivés à Artigues vers 10h, sur le plus haut parking. Il faisait un temps superbe pour faire de la rando, un petit soleil, très peu de vent et des températures clémentes (enfin l'été!).

Toujours fidèle à lui-même, Michel L. s'était une nouvelle fois dévoué, pour nous rejoindre à mi-parcours avec tout le matériel nécessaire au repas, et son vélo pour aller chercher les bus pendant que nous nous promenions.

En préambule, Jacques nous a guidé vers la cascade d'Artigues, juste au départ de la rando, que personnellement je n'avais pas revu depuis 42 ans. Elle valait vraiment le petit détour!

Il n'y avait que deux petites ascensions, l'une au départ de 50m un peu raide, et l'autre de 75m à mi-parcours, mais en pente très douce. Tout le reste, c'était quasiment à l'horizontale ou en descente.

Après le petit raidillon du départ, le chemin descendait légèrement et était très ombragé. C'est un chemin pratiqué par les engins forestiers. La forêt se terminait au bout de 4,5km, pour laisser la place à d'immenses prairies ou de beaux troupeaux de Lourdaises couchées, digéraient tranquillement leur repas de la matinée. On a pu admirer deux anciennes granges recouvertes de chaume, et la dernière bénéficiait en plus d'une magnifique haie d'aubépines, qu'on appelait "brocs", bien taillée comme autrefois. Pendant des siècles, les bêtes étaient parquées près des habitations ou granges, dans des enclos clôturés par ces haies infranchissables, car elles comportaient des épines agressives. C'était le temps où le barbelé, et encore moins les clôtures électriques n'existaient pas. Difficile d'imaginer une grande partie de la campagne actuelle, morcelée par ces haies! Pourtant, il y a un demi-siècle, le centre du village de Gabaston se composait encore de nombreuses haies d'aubépines. Hélas, la majeure partie a disparu, il en reste quelques unes devant la ferme Puyoulet.

Quelques troncs de hêtres très longs, en bordure de route, nous permettaient de faire une petite pause face au soleil un peu timide.

Puis ce fût l'heure du casse-croûte. Jean a très bien décrit la scène:

"randonnée agrémentée le midi par un menu montagnard: tomate œuf dur, grillades : saucisse, ventrèche, lomo, pommes de terre rissolées, salade, fromage, beignets, madeleine au citron, clafoutis aux cerises, café, le tout arrosé de quelques bouteilles de Saint-Emilion, Jurançon, rosé .Sans oublier une bonne dose de bonne humeur. Renouvellement demandé à l'unanimité. Un grand merci aux organisateurs."

Il a raison à 100% Jean. Après ces moments bien agréables entre amis, nous avons repris courageusement la rando vers Payolle en montant de 75m en pente douce. Puis ce fut un spectacle inoubliable des ruines d'un vieux village où ne subsiste qu'une seule grange entourée de murs en pierres empilées, et de magnifiques "frigos" de l'époque en bordure de la rivière. Cela me donnait des frissons, de savoir qu'à cet endroit, ont vécu pendant très longtemps de nombreuses familles.

Pour traverser la rivière la Gaoube, une belle passerelle était partiellement endommagée, suite aux terribles crues du 18 au 22 juin 2013. Les fortes précipitations, conjuguées au fort enneigement des Pyrénées durant l'hiver et le printemps, sont responsables de ces crues meurtrières et dévastatrices des vallées de l'Adour.

Toujours en descendant, nous avons emprunté une belle vallée occupée par un immense troupeau de vaches et très peu de chevaux. Les moutons, attendent encore au fond des vallées que les sommets soient moins enneigés, que les cabanes de bergers soient accessibles, et que l'herbe pousse! Notre berger d'Ouillon, parle de mi-juillet pour monter aux estives! Du jamais vu!

Comme prévu Michel avait récupéré les bus, et les avait garé correctement en face le camping. En nous déchaussant, vers 15h40, le gérant du camping et du petit bistrot, s'est montré peu commercial. Mais c'était dérisoire, comparé à la journée que nous avons passé.

Lien vers la trace et les cartes dynamiques IGN chez VisuGPX.com: http://www.visugpx.com/?i=1373491310

Une superbe journée!
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